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La Survivance
Jenny et Sils, un couple de libraires, sont soudain contraints de rendre les clefs de leur librairie et de l’endroit où ils vivaient. Tout loyer étant devenu trop élevé, il ne leur reste qu’une solution : partir s’installer dans une maison perdue, en ruines, dans la montagne au-dessus de Colmar. Avec leurs cartons de livres, une ânesse et une chienne, ils vont devoir s’acclimater à cette nouvelle existence. Il va s’agir de survivre aux intempéries, à une vie plus que frugale de Robinson Crusoé du XXième siècle, exclus de la société matérialiste, tandis que derrière eux, ils ont laissé un monde en péril. D’étranges visiteurs, plus ou moins hostiles, s’inviteront, notamment un troupeau de cerfs qui fascine Jenny. Jenny et Sils, unis par des années de complicité et de tendresse, et par leur passion pour les livres (elle est fascinée par Aby Warburg et sa célèbre bibliothèque) et la géologie (il a pour livre de chevet le De re metallica de Georg Agricola) traverseront avec grâce et vigueur cet exil forcé. Ce livre parle du pouvoir des livres dans notre vie à une époque où pèse sur l’édition la menace de l’arrivée du livre numérique. Il parle aussi de la nature, d’une vie rude, au plus près des éléments où il est question de désir, d’énergie et d’une vraie poésie.
Grasset, parution le 3 septembre 2012
Articles
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Claudie Hunzinger vue par Françoise Saur, portraits couleur, série 2
2 juin 2012, par Claudie Hunzinger,
Françoise Saur
© Françoise Saur
© Françoise Saur
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© Françoise Saur
© Françoise Saur
© Françoise Saur
© Françoise Saur
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"La Survivance" Genèse d’un roman
8 juin 2012, par Claudie Hunzinger
Claudie Hunzinger vit en montagne. C’est son unique nationalité. Elle est artiste et écrivain. Elle a fabriqué des livres en foin, écrit des pages d’herbe, édifié des bibliothèques en cendre et publié cinq livres.
Sur fond d’accidents nucléaires et de crise mondiale, un couple de libraires, 60 ans, en faillite, n’a plus comme issue que de s’exiler dans une maison en ruine, La Survivance, située à 900 m dans les Vosges.
Ils vont lutter au milieu des intempéries dans la double proximité des animaux (...)
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Extrait de "La Survivance", Grasset, 2012
8 juin 2012, par Claudie Hunzinger
"La Survivance", Un roman de Claudie Hunzinger, Editions Grasset, parution le 3 septembre 2012
Avanie savait que nous avions perdu : ses longues oreilles captaient au loin les présages. Dès la nuit tombée, elle nous attendait, mélancolique, de tout son pelage gris. Il fallait rendre les clés le 1er mai au matin et nous n’avions nulle part où aller. Deux semaines avant l’expulsion, Sils et moi, en compagnie de Betty, nous cherchions encore, mais tout loyer était devenu hors de nos prix. Au retour, (...)
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"La Survivance" dans la première sélection du Médicis
11 septembre 2012, par webmestre
Quatorze romans français et et neuf étrangers constituent la première sélection du prix Medicis, envoyée à l’AFP ce jour par le jury. La Survivance de Claudie Hunzinger fait partie de la sélection. Les prochaines étapes auront lieu les 8 et 30 octobre pour raccourcir les manches des candidats, avant la remise du prix, le 6 novembre.
Romans français :
Claude Arnaud "Brève saison au paradis" (Grasset)
Alain Blottière "Rêveurs" (Gallimard)
Aurélien Bellanger "La Théorie de l’information" (Gallimard) (...)
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Parution du roman de Claudie Hunzinger, La Survivance, chez Grasset
2 juin 2012, par Claudie Hunzinger
Parution aux éditions Grasset, le 3 septembre 2012 du roman de Claudie Hunzinger.
Jenny et Sils, un couple de libraires, sont soudain contraints de rendre les clefs de leur librairie et de l’endroit où ils vivaient. Tout loyer étant devenu trop élevé, il ne leur reste qu’une solution : partir s’installer dans une maison perdue, en ruines, dans la montagne au-dessus de Colmar. Avec leurs cartons de livres, une ânesse et une chienne, ils vont devoir s’acclimater à cette nouvelle existence. Il va (...)
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Vivre là-haut (Républicain Lorrain)
14 novembre 2012, par webmestre
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/11/11/vivre-la-haut
Des vauriens. C’est ainsi que Jenny et Sils se définissent. Et quand ils se regardent l’un l’autre, c’est avec une infinie tendresse. Vauriens, ils l’étaient déjà quand ils se sont connus, au lycée. Elle avait dix-sept ans et lui « l’insolence sous la langue, la rébellion dans le sang ». C’est d’ailleurs lui qui l’avait surnommée Jenny, comme la fiancée du pirate chère à Brecht. Des taugenichts donc, des vrais, et rien ne s’était arrangé (...)