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"Elles vivaient d’espoir" dans Le Figaro Magazine du 18 septembre 2010
lundi 20 septembre 2010, par
TROIS RAISONS D’AIMER ... « Elles vivaient d’espoir »
DEUX DESTINS. L’une menue, discrète, s’appelait Thérèse, et on lui prête ces derniers mots face aux nazis : « Ils ne m’ont pas eue. » L’autre, Emma, forte et allègre, se piégea elle-même dans une vie opposée à ce que pouvait annoncer sa personnalité. La fille d’Emma entreprend
de retrouver la trace de leurs amours perdues pendant la Seconde Guerre mondiale.
UNE VOIX. L’écriture, simple et claire, n’emploie jamais ni grands mots ni grands sentiments, mais raconte sans affectation le lien entre ces deux amantes.
LE FÉMININ PLURIEL. « Nous vivions d’espoir », dit le vers
d’Eluard, et les deux itinéraires illustrent Elles vivaient parfaitement la quête d’espoir de liberté absolue de ces femmes des années 30, amoureuses et lettrées. A travers elles revivent dans ces pages les idéaux, les désirs et la lutte de cette génération de l’entre-deuxguerres qui a vu le danger surgir à nouveau.
ANNE DE SAINT-AMAND
- "Elles vivaient d’espoir" dans Le Figaro Magazine du 18 septembre 2010
