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Claudie Hunzinger / Elise Fischer - Au fil des pages (Radio Jerico)

dimanche 28 septembre 2014, par webmestre

Au Fil des pages, émission présentée par Elise Fischer

55 min

Tous les lundis à 21h00

Rediffusion le mardi suivant à 03h00, le mercredi suivant à 19h30, le dimanche suivant à 00h00, le dimanche suivant à 14h00

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Elise Fischer reçoit Claudie Hunzinger pour "La langue des oiseaux", Stéphanie Janicot pour "La mémoire du monde", Fabienne Jacob pour "Mon âge". Découvrez aussi les coups de coeur de Christophe Henning.

La langue des oiseaux, de Claudie Hunzinger (éd. Grasset). "La nuit où j’ai rencontré Kat-Epadô, j’étais seule dans une baraque isolée, porte fermée à double tour. Autour de moi, la tempête. À perte de vue, des forêts." ZsaZsa, une romancière, quitte Paris pour aller dans les montagnes étudier la langue des oiseaux. Elle n’imaginait pas que le soir même, allumant l’écran, elle allait rencontrer une étrange Japonaise dont l’écriture la fascine aussitôt par son charme maladroit. Un jour, celle-ci débarque. Elle a peur. Pourquoi ces deux jeunes femmes vont-elles fuir ensemble à travers les forêts ? De nuit ? Qu’est-ce qui les lie ? Qui les poursuit ?

La mémoire du monde, de Stéphanie Janicot (éd. Albin Michel). "Née Mérit, l’aimée, sous le règne du pharaon Aménophis III, j’ai été Bérit, l’alliance, pour les Hébreux, Sophia, la sagesse, pour les Grecs et les Romains. Alors que je n’ai plus de nom, que je suis vouée à disparaître, je te livre l’histoire de ma vie. Écoute-moi bien, car ma mémoire est ta pensée." C’est à un vertigineux voyage dans le temps que nous convie Stéphanie Janicot avec La Mémoire du monde, une fresque sans équivalent par son ampleur, l’aventure du monde occidental sur plus de trois millénaires.

Mon âge, de Fabienne Jacob (éd. Gallimard). Au commencement, il y a une femme qui se démaquille devant son miroir. Quel âge a-t-elle ? Tous les âges et aucun. L’âge de ses expériences. Celles qui font descendre au plus profond de soi, plonger dans la matière rugueuse d’une écorce d’arbre auquel on s’enroule, dans le noir bruissant d’une penderie de maîtresse d’école ou dans une piscine de maison de repos. Que ce soit au fond des cinémas tendus de rouge ou au fond des lits tièdes, le temps n’est pas ce que l’on croit. C’est un tournoiement qui rend toute séduction et tout jugement caducs. Jusqu’à la seule question qui vaille vraiment : celle du temps intérieur. Le seul qui ne passe pas.
Fabienne Jacob renoue ici avec l’écriture du corps et des sensations.