Elles vivaient d’espoir, Un roman de Claudie Hunzinger, Editions Grasset, parution le 25 août 2010
Au départ, il y avait le souvenir d’une histoire qui me fascinait dans la vie de ma mère, Emma.
Cette histoire a resurgi avec force, en 2005, quand avec mon fils, Robin Hunzinger, réalisateur de films documentaires, nous avons relu les cahiers laissés par Emma, vingt ans plus tôt, et ses lettres à Thérèse. Ce jour-là, nous avons pris conscience que leur histoire personnelle rejoignait la grande (...)
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Elles vivaient d’espoir
Articles
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"Elles vivaient d’espoir" : genèse du roman
18 août 2010, par Claudie Hunzinger -
Elles vivaient d’espoir : Extrait 2
8 juillet 2010, par Claudie HunzingerElle avait l’air de se promener, et en même temps, inlassable, elle se rendait partout. S’enquérir du travail fait, de celui qui restait à faire, encourager ici, inciter à la prudence là, profitant de la légalité que lui donnait son métier de professeur. Elle était très discrète. Un jour qu’elle venait apporter de fausses cartes d’identité que papa devait distribuer en forêt, elle entendit que sous la charmille il y avait une réunion de famille. Alors elle déposa furtivement les cartes là où elle savait que (...)
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"Elles vivaient d’espoir" dans Les Echos du 6 septembre 2010
6 septembre 2010, par webmestreDestins croisés
Grasset, 246 pages, 19 euros.
Elles ont vingt ans. Jeunes femmes libérées, enthousiastes, iconoclastes, Emma et Thérèse se sont rencontrées à Nancy, au milieu des années 1920, dans une école de préparation au concours d’entrée à l’Ecole de normale supérieure de Fontenay, la « voie des pauvres » réservée aux villageoises. La première est une littéraire, la seconde une scientifique. Elles s’aiment. « L’une émettait de la lumière ; l’autre la contenait », écrit, bien des années plus tard, la (...) -
Elles vivaient d’espoir : extrait 1
8 juillet 2010, par Claudie HunzingerAutour de moi, tous les livres de ma mère sont là. Je les ai remontés, à sa mort, il y a vingt ans, dans la montagne où j’habite, au-dessus de la plaine d’Alsace, un peu en surplomb, un peu à distance du passé familial, ce qui permet un regard flou, le fameux regard latéral, celui que recommande Allan Edgar Poe pour observer les fantômes ou les étoiles. Emma était venue avec eux, les livres, dans cette province alors presque étrangère. C’était tout ce qu’elle avait apporté, ses seuls bagages. Non, pas (...)
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"Elles vivaient d’espoir" dans le canard enchaîné du 8 septembre 2010
10 septembre 2010, par webmestreFemmes entre elles ...
Elles vivaient d’espoir de Claudie Hunzinger (Grasset)
Un tel roman, dans cette rentrée tumultueuse et bariolée, est comme un moment où les causes essentielles prennent calmement leur place : telles des évidences, elles sont la preuve que l’écriture reste la force la plus inaltérable pour dire, pour raconter des sentiments, des événements hors du commun.
Claudie Hunzinger, née en 1940 en Alsace, se souvient de sa mère, Emma, dont elle a retrouvé de nombreux carnets, de très (...) -
"Elles vivaient d’espoir" dans Télérama du 25 août 2010
28 août 2010, par webmestreLe tombeau des amoureuses
« L’une émettait la lumière, l’autre la contenait. » Du clair-obscur qui nimba la passion amoureuse de sa mère, Emma, et de son amie de jeunesse Thérèse, dans les années 1930, Claudie Hunzinger a su capter les rayons blafards et caressants. Son écriture tamisée, protectrice, retenue, est celle de la réparation. Vibrant tombeau, au sens littéraire du terme, ce premier roman offre un sursis suspendu à deux amoureuses brisées par les conventions du mariage, puis par l’Histoire : (...) -
"Elles vivaient d’espoir" dans Marie-Claire de septembre 2010
19 août 2010, par webmestreRentrée littéraire 2010 : la sélection de la rédaction
La phrase choc « Nous nous précipitons l’une et l’autre dans un abîme. »
L’histoire Emma et Thérèse se sont connues en préparant l’école normale. Elles traversent les années 30 en s’aimant. La guerre va les séparer. Emma se marie, Thérèse entre dans la Résistance.
Les points forts A travers leur destin on découvre l’héroïsme anonyme des femmes. On est saisi par la dimension poétique et la force tragique du récit.
L’auteure Claudie Hunzinger est la fille (...) -
"Elles vivaient d’espoir" dans Lire de septembre 2010
1er septembre 2010, par webmestreUne merveille d’écriture. C’est peut-être le premier roman de Claudie Hunzinger, mais on comprend dès les premières pages qu’on est dans une sublime poésie tragique. A partir des carnets que sa mère, Emma, a noircis durant toute sa vie, l’auteur nous raconte une histoire d’amour audacieuse entre deux femmes, Emma et Thérèse, dans la période de l’entre-deux-guerres. Un amour sans concession aussi pour la liberté. Emma la grande, la solaire, la terrienne, défendra sans cesse sa liberté d’aimer, hommes et (...)
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"Elles vivaient d’espoir" dans Ouest France du 29 août 2010
29 août 2010, par webmestreLes romans à ne pas manquer en cette revue littéraire
Deux femmes libres et amoureuses se construisent dans les années trente. Claudie, la fille d’Emma, raconte leur histoire de filles de gauche à qui les livres ouvrent la voie. Mais le temps les séparera. Thérèse, chef de réseau, deviendra une héroïne de la Résistance. Elle sera prise par la Gestapo, torturée et pendue à Rennes. Un collège de Fougères porte son nom glorieux Thérèse Pierre. Emma, mariée à un collaborateur alsacien, choisira d’avoir (...) -
"Elles vivaient d’espoir" dans Le Nouvel Observateur du 2 décembre 2010
9 décembre 2010, par webmestreAu commencement il y a quatre cahiers qui racontent un peu des secrets d’une femme libre, Emma. Sa fille, Claudie Hunzinger, en a tiré la matière d’un sublime roman éclairé de l’intérieur par l’ombre rayonnante d’une histoire d’amour entre deux femmes, Emma et Thérèse, dans les années 1930 (1).
L’amour clandestin
"Emma et Thérèse ont vécu à une époque où leur amour était scandaleux aux yeux de la famille et de la société. Mais pas aux yeux d’Emma, fondamentalement libre et anticonformiste. Pour Thérèse, les (...)
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